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Copyright © Thomas SIBIRIL

La vagues scélérates
La hantise des marins...

Les récits de Dumont d'Urville au XIXe siècle, affirmant avoir rencontré des vagues monstrueuses dans l'hémisphère sud, le firent passer pour alliéné fini. On peut pourtant douter qu'il ait été le premier à survivre pour raconter ce type de phénomène qui existe depuis toujours.

La vague scélérate, c'est celle qui est totalement démesurée par rapport à ce qu'on peut attendre dans les conditions de mer qui règnent lorsqu'elle survient. D'apres les temoignages, rares, cette vague surgirait de nulle part en quelques minutes...
On peut la caractériser par sa hauteur "crête-creux", supérieure à deux fois la hauteur significative de l'état de mer ou par l'élévation atteinte par la crête au dessus du niveau moyen, supérieure à 1.1 à 1.25 fois la hauteur significative crête-creux.



On notera que dans la pratique, on n'a qu'exceptionnellement les moyens de mesurer une vague scélérate pour valider sa nature, et que ce sont malheureusement alors les dégats qu'elle cause qui aboutissent à sa classification.

Ces dégats peuvent être liés non seulement à la hauteur de la vague, mais aussi à sa cambrure  on conçoit bien que la rapidité avec laquelle on passe du creux à la crête fera la distinction entre un véritable mur d'eau ou une douce colline, aussi élevée cette dernière soit-elle.

Un certain scepticisme subsiste souvent quant à l'existence des vagues scélérates, qui peuvent aussi apparaître comme une trop bonne excuse pour dissimuler des causes moins avouables de naufrages, telles que l'impréparation, les erreurs humaines ou le défaut d'entretien des navires.

Les cas avérés de vagues scélérates sont hélas suffisamment nombreux pour balayer ce scepticisme, comme on se souvient encore de la vague de la plate-forme "Draupner"...


Le 1er Janvier 95, au cours d'une tempête relativement anodine où les hauteurs crête-creux étaient estimées à 10-12 mètres, une vague s'éleva soudain à plus de 18 mètres au dessus du niveau moyen et endommagea du matériel entreposé sur un pont inférieur ouvert de la plate-forme pétrolière "Draupner", en mer du Nord, appartenant à Statoil. La hauteur crête-creux de cette vague peut être évaluée à 31 mètres, soit à peu de choses près le maximum pour lequel la structure avait été conçue et elle a résisté, mais nul n'imaginait qu'une telle vague extrême puisse se produire pour des hauteurs significatives à moins de 16-17 mètres.



L'annonce d'une tempête exceptionnelle avec des hauteurs de vagues à ce dernier niveau aurait sans doute conduit à prendre des précautions vis-à-vis du matériel qui fut endommagé. C'est bien là le danger des vagues scélérates: même si leur sévérité n'excède pas le maximum prévisible, elles surviennent à un moment où on ne s'en croit pas menacé...

Pour plus d'infos, visiter le site de  
Wikipédia


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